Un fugitif, parti en vacances, envoie une carte postale aux autorités belges

Oualid Sekkaki a eu la délicate attention d’envoyer une carte postale à la prison de Turnhout, en Belgique, d’où il s’est échappé. Recherché depuis plus d’un mois, les autorités ont décidé d’ouvrir une enquête à l’échelle internationale. En attendant d’être retrouvé, le fugitif profite de ses vacances au soleil !

Le jeune homme de 26 ans avait été condamné l’été 2015 pour sa participation à une fusillade en Belgique. À la fin de l’année 2019, il était parvenu à s’échapper de la prison de Turnhout, située dans le nord de la Belgique en région flamande, avec quatre autres détenus. Les médias flamands avaient rapporté que les autres fugitifs avaient déjà tous été retrouvés. Un s’était fait arrêté début janvier, aux Pays-Bas. Les autres s’étaient faits prendre seulement quelques heures après leur évasion. Seul Oualid Sekkaki serait toujours en cavale. En 2009, son frère Ashraf Sekkaki, aussi surnommé «le roi de l’évasion», s’était déjà enfuit d’une prison de Bruges par hélicoptère.

Ce belgo-marocain est recherché maintenant depuis plus d’un mois. Pour rassurer les autorités, il a pris la précaution de donner de ses nouvelles depuis son lieu de villégiature. Il a ainsi envoyé à son ancien centre de détention une carte postale depuis la Thaïlande. Dessus, il était marqué «Salutations de Thaïlande».

À sa carte postale, Oualid Sekkaki n’a pas oublié de joindre le badge qui lui servait d’identifiant au centre pénitencier. Sur cette carte, sont inscrits son prénom et son nom qui lui permettaient d’être reconnu par les gardiens de prison. Une façon de narguer les autorités qui n’est pas du tout du goût de la porte-parole de la prison de Turnhout. Depuis, il est visé par un mandat d’arrêt international.

En attendant, l’ancien prisonnier profite de sa liberté sur les belles plages thaïlandaises.